Callidé
Né en 1907 au Brésil dans la région de Pernambouc, Cicero Dias part étudier en 1925 à l'école des Beaux-Arts de Rio de Janeiro. Il va rencontrer l'écrivain français Blaise Cendrars et ainsi devenir familier de la France. Il fréquente les groupes d'intellectuels et d'artistes de l'époque et se lie d'amitié avec les modernistes brésiliens. Les œuvres de la décade de 20, d’une grande poésie révèlent un univers singulier. Ces aquarelles au dessin d´une grande délicatesse et d’une gamme chromatique très riche, mêlent le rêve à l’imaginaire fantastique de la région du nord-est brésilien.
En 1928, première exposition personnelle à Rio puis, deux ans plus tard, exposition collective d’artistes brésiliens au Musée Roerich à New York.  
En 1937, il choisit de s'installer à Paris.  Il intègre naturellement le grand mouvement surréaliste et fréquente Picasso, Fernand Léger et l'écrivain Paul Eluard. Pendant la guerre il est fait prisonnier par les Allemands. Puis il gagne Lisbonne d’où il fait parvenir à Roland Penrose à Londres, le fameux poème Liberté de Paul Eluard. Poème qui sera parachuté sur la France.
Il décroche le premier prix du Salon d'art moderne à Lisbonne en 1943. Durant ces années, il abandonne peu à peu la figuration pour l’abstraction. De retour à Paris en 1945, il expose l’année suivante chez Denise René.
En 1948, il réalise au Brésil une grande fresque murale abstraite.
Au cours des années 60, il revient à une figuration qui combine certains aspects de ses premières peintures, le passage par l'abstraction et quelques éléments du répertoire visuel du nord-est brésilien. Pour beaucoup, il était le dernier grand nom du modernisme pictural brésilien.
Cicero Dias s'éteindra à Paris en 2003, à 95 ans
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Callidé : Création et mise en ligne du site officiel Cicero Dias
Catalogue raisonné de Cicero Dias en préparation
contact : catalogueraisonnecicerodias@cicero-dias.com
Art contemporain
Promotion
Conseil
Mercredi 29 mai, Sotheby’s organisait une vente d’art latino Américain à New York.

Le lot n°75, une aquarelle sur papier de Cícero Dias, Sem titulo, datée 1926, 36.5 x 56.5 cm, signée par l’artiste, a atteint l’enchère de 137.000 US$ (frais compris).

Cette enchère constitue un record mondial pour une aquarelle des années 20 de Cícero Dias.
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Museu de Arte do Rio, "Pernambuco Experimental", décembre 2013-mars 2014.
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L’une des pièces maitresses de l’exposition est la panneau "Eu vi o mundo… ele começava no Recife" (1926-29) de Cícero Dias.
Il se déploit sur 12m de long et 2m de hauteur. Environ 450 oeuvres représentent l’art expérimental de l’Etat de Pernambuco entre 1900 et 1980.
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Exposition Jean Anguera, sculptures et dessins.

"L’inconnu dans l’atelier"

17 avril au 16 juin 2013

Propriété Caillebotte, La Ferme Ornée

Centre d’Art et d’Expositions de la Ville d’Yerres
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Publication des mémoires de Cicero Dias Eu vio Mundo, éd. Cosac Naify, Brésil, 2011

Né en 1907 au Brésil dans la région de Pernambouc, Cicero Dias part étudier en 1925 à l'école des Beaux-Arts de Rio de Janeiro. Il va rencontrer l'écrivain français Blaise Cendrars, grand amoureux de la culture brésilienne, et ainsi devenir familier de la France. Il fréquente les groupes d'intellectuels et d'artistes de l'époque et se lie d'amitié avec les modernistes brésiliens. En 1928, première exposition personnelle à Rio puis, deux ans plus tard, exposition collective d’artistes brésiliens au Musée Roerich à New York.  En 1937, il choisit de s'installer définitivement à Paris.  Il intègre naturellement le grand mouvement surréaliste et fréquente Picasso, Fernand Léger et l'écrivain Paul Eluard. Anecdote historique : durant la deuxième guerre mondiale, Cicero Dias fera parvenir à Londres le fameux poème Liberté de Paul Eluard, à Roland Penrose. Poème qui sera parachuté sur la France. Cicero Dias s'éteindra à Paris en 2003.
Le train de huit heures, 1926-1927, aquarelle sur
papier, 46,8 x 29,8 cm
Catalogue raisonné de Cicero Dias en préparation
avec la famille de l’artiste
JEAN-PIERRE PINCEMIN
à la galerie Jacques Elbaz du 29 septembre 2011 au 28 janvier 2012

Second volet: Peintures figuratives (1986-2004)
du 1er décembre 2011 au 26 janvier 2012.

Cette exposition d’un vaste ensemble d’œuvres majeures de Jean-Pierre Pincemin s’étendra sur quatre mois et se présentera en deux volets :
le premier abstrait (1974 - 1985) du 29 septembre au 26 novembre 2011
le second figuratif (1986 - 2004) du 1er décembre 2011 au 26 janvier 2012.
Différentes périodes ou séries, très caractéristiques et identifiables, jalonnent le parcours de l’artiste. Il pratique d’abord dans les années 60-70, une peinture abstraite sur de grandes toiles libres, choisit ensuite de revenir au châssis et peint des tableaux géométriques et contemplatifs qui feront son succès. A partir de 1986, avec la série de L'année de l'Inde, Pincemin explore un nouveau champ d’expérimentation et aborde la figuration, en rupture avec les toiles abstraites précédentes. Il s’inspire de nombreux sujets, des enluminures médiévales aux estampes japonaises, pour arriver enfin aux grandes toiles des dernières années où domine l’arabesque.
Jean-Pierre Pincemin, La DeĢrive des continents, 1994, techniqu
La Dérive des continents, 1994, technique mixte sur toile, 250 x 180 cm
GILLES MARREY, LE SALON NOIR A L’ESPACE COMMINES
du 27 octobre au 5 novembre 2011
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Le Salon Noir qui donne son titre à cette exposition est un polyptyque de 2m sur 7 certains jours et de 1,70m sur 5,40m d’autres. S’y ajoutent quelques satellites qui apparaissent ou disparaissent au gré de la configuration des lieux et de facteurs indéterminés liés au bon vouloir ou aux incertitudes de son auteur.
Un tableau donc soumis à l’aléatoire et à l’arbitraire et dont la forme, au moment où j’écris ces lignes, ne semble pas encore aboutie.
Jean Anguera, Sculpteur de l’impalpable par Salah Stétié,
Editions Kallimages, Paris, septembre 2011.

La sculpture est, parmi les arts plastiques, le plus paradoxal qui soit.
Il consiste, d'une manière inattendue et comme inespérée, à faire du plein avec du vide et du vide avec du plein. Apparier le vide avec le plein, c'est tout à la fois dégager du non-être originel le signe de la forme et c'est maintenir ce signe dans une manière de tremblement que semble entretenir avec lui son surgissement du néant toujours prêt à le reprendre, à le restituer à l'abîme. Toute sculpture pour le temps qu'elle est là, fulgurant d'une présence négative à nos yeux saisis d'une incrédulité métaphysique, pose, par le fait même qu'elle est palpitation d'existence, la question, immédiate et simultanée, de sa disparition. Elle est parce qu'elle n'est pas et c'est précisément de n'être pas qui, philosophiquement, la comble d'être. Et c'est pourquoi, même quand il lui arrive d'être figurative, même quand elle joue avec le soleil et l'ombre (qui sont, énigmatiquement, des modes d'équivalence avec le plein et le vide), la sculpture, dans son immobilité habituelle, est le plus vivant des arts, tout de modulations et, dans son hiératisme, le plus souple et le plus changeant d'entre eux, à la manière d'une quête de sens toujours exaspérée, toujours fuyante.
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Sotheby’s vente Latin American Art, New York, 28-29 mai 2013